Aller au contenu Aller à la recherche
/ / Les femmes et la philanthropie, une histoire faite pour durer

Les femmes et la philanthropie, une histoire faite pour durer



Depuis , le 15 novembre est désigné, dans tout le Canada, comme la Journée nationale de la philanthropie. Traditionnellement, les femmes se sont toujours retrouvées au cœur des traditions d’aide aux plus démunis et de soutien aux familles. La majorité des Québécois·e·s. pensent d’ailleurs qu’elles donnent davantage de leur temps que les hommes à des œuvres caritatives. La réalité est cependant un peu différente.

Pendant longtemps, les hommes ont été les principaux donateurs. Une réalité qui est toutefois en train de se transformer. Dans les faits, les femmes donnent aujourd’hui trois plus qu’il y a 30 ans – 1,1 milliard $ en 1985 contre 3,5 milliards $ en . Du côté des hommes, leur participation a doublé sur la même période (2,9 milliards $ à 6,2 milliards $). En , 28 % des dons recueillis au Canada provenaient de porte-monnaie féminins et cette part est montée à 36 % en . Si, en moyenne, les hommes continuent de donner plus d’argent que les femmes 244 $/an contre 155 $/an), ces dernières sont de plus en plus généreuses. Hasard? Pas vraiment! Les dernières décennies ont en effet été marquées par un changement drastique quant à la position économique et au rôle social des femmes dans la société québécoise. Leur participation au marché du travail s’est fortement accrue, tout comme le niveau de leur scolarité. Elles détiennent aujourd’hui près de la moitié de l’ensemble des emplois, comparativement à moins de 40 % il y a 35 ans.

Équité salariale

Et c’est bien parce qu’elles sont davantage présentes sur le marché du travail que les femmes sont plus nombreuses à s’impliquer financièrement dans le secteur de la bienfaisance. Si le montant de leur implication demeure plus faible que celui des hommes, cette réalité s’explique essentiellement par le fait que, à poste égal, elles continuent de gagner 14 % de moins! Mais les choses changent et c’est fort heureusement. Car l’implication des femmes en philanthropie est essentielle et doit refléter l’importance de leur participation économique et sociale.

Sources :

Abonnez-vous

Recevez toutes les publications du Conseil en vous abonnant à notre liste de diffusion.

Inscription