Le 13 mars 2020, le Québec s’est mis sur pause. Andrea n’a pas eu le choix de s’adapter. « On nous a dit “il faut que vous fermiez”. On avait 16 employés, ça me brisait le cœur de les mettre sur la PCU. »
Aux embûches que doivent affronter les jeunes entreprises est ainsi venue s’ajouter la pandémie.
Ne faisant ni une ni deux, Andrea s’est revirée sur un dix cennes. « Comme on a beaucoup de chimistes, on a développé une formule de désinfectant pour les mains, et ça a été vite approuvé. »
Résultat : l’entreprise n’a jamais fermé et a même fait pivoter son modèle d’affaires. « Tout était fermé, alors on a investi dans le numérique. Les gens se tournaient vers le Web et l’achat local, ça a été juste du positif! »
Un an plus tard, l’entreprise a pu revenir à sa mission première : fabriquer des produits cosmétiques adaptés à chaque cliente et client à partir de l’analyse de leur peau. Et, contre toute attente, elle déploie désormais ses ailes à grande échelle.