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Les inégalités perdurent en matière de conciliation travail-famille

Si la crise de la COVID-19 a pu entraîner certains effets positifs chez les parents québécois, notamment au regard du temps passé auprès de leurs enfants, des enquêtes récentes révèlent des inégalités persistantes sur le plan du partage des tâches.

Publié le 6 juillet 2020

Par exemple, un sondage mené par la firme SOM pour le compte du Regroupement pour la valorisation de la paternité montre que les mères sont proportionnellement moins nombreuses que les pères à percevoir le partage des tâches liées aux enfants comme étant équitable. En effet, 53 % d’entre elles sont tout à fait ou plutôt d’accord que ce partage est juste contre 75 % des pères. De même, elles sont proportionnellement moins nombreuses à indiquer que la répartition des tâches fait en sorte qu’il leur reste du temps pour elles (54 % contre 72 % pour les pères).

Puisqu’elles en font plus pour la famille, il n’est pas étonnant de constater que les mères sont proportionnellement plus nombreuses à considérer comme difficile la conciliation de leurs responsabilités familiales et professionnelles (41 % contre 34 % pour les pères). Elles présentent aussi plus souvent un niveau de détresse psychologique élevé (28 % contre 17 % pour les pères).

Le sondage de la firme SOM a été mené en ligne du 22 mai au 1er juin 2020 auprès de 2 115 parents québécois d’enfants âgés de moins de 18 ans.

Lire aussi : La conciliation travail-famille en temps de pandémie

Ce contenu a été préparé par Marie-Ève Gagnon-Paré du Conseil du statut de la femme.

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