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L’IRIS publie une note socio-économique sur le partage des tâches domestiques



Le partage des tâches domestiques entre les femmes et les hommes fait l’objet d’une note publiée aujourd’hui par l’Institut de recherche et d’information socio-économique (IRIS). Sans surprise, on y apprend que les femmes assument toujours le poids de la domesticité, dans une plus large mesure. Parmi les données mises en lumière par l’IRIS, certaines étonnent. Par exemple, on y apprend qu’au Canada, en 2010, les femmes en couple — et agissant comme seul soutien financier de leur famille — consacraient plus d’heures par semaine aux tâches domestiques que celles dont le conjoint travaillait également à temps plein.

Au Québec, les politiques publiques qui ont amené les pères à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants ont contribué à améliorer la situation, souligne l’organisme dans son étude. Le Conseil sait pertinemment qu’il s’agit d’un acquis important pour faire progresser l’égalité entre les sexes, en permettant de faire évoluer les mentalités relativement à la responsabilité des hommes en matière de soins prodigués aux enfants et de partage des tâches. Malgré certaines avancées, les femmes continuent à être plus nombreuses à participer aux tâches domestiques au quotidien, dans une proportion de 14 %. Et ce sont elles qui adaptent le plus leur horaire aux besoins de leurs proches. D’où l’importance, rappelle l’IRIS, de s’assurer que le sexe d’une personne ne détermine pas la quantité de travail non rémunéré qu’elle accomplit.

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