Polytechnique : se souvenir pour agir
En cette Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le Conseil du statut de la femme honore la mémoire des 14 jeunes femmes assassinées le 6 décembre 1989 lors de la tuerie de l’école Polytechnique. Ce traumatisme collectif, qui a marqué le Québec et le monde il y a 32 ans, nous rappelle que le féminicide et les violences sexistes sont les symptômes des relations inégalitaires entre les femmes et les hommes.
Le 6 décembre marque la clôture des Journées d’action contre les violences faites aux femmes. Cette année, le Conseil et le magazine Gazette des femmes ont choisi de mettre en lumière des initiatives d’espoir pour favoriser la sécurité des femmes : des actions régionales, associatives et citoyennes concrètes, destinées à éradiquer les violences de genre, partout au Québec.
Au-delà des campagnes officielles, le Conseil rappelle que les violences faites aux femmes et la lutte pour en combattre les causes sont l’affaire de toutes et tous, dans tous les milieux, chaque jour de l’année.
Survivre au féminicide de Polytechnique
Nathalie Provost est une survivante de la tuerie de l’école Polytechnique. Titulaire d’une maîtrise en génie et porte-parole du regroupement PolySeSouvient, elle milite activement pour un meilleur contrôle des armes à feu au pays.
À l’occasion de cette journée annuelle de mémoire, Nathalie Provost nous offre un carnet de réflexions intimistes, un témoignage éclairé qui insiste sur la valeur profonde de l’égalité des chances dans la société d’aujourd’hui.