Du 25 novembre au 6 décembre, les Journées d’action contre les violences faites aux femmes rappellent que cet enjeu de société est l’affaire de toutes et tous. Cette année, le Conseil du statut de la femme présente une campagne sur l’hostilité en ligne afin de sensibiliser la population aux conséquences qu’elle engendre et de réitérer l’importance de se mobiliser pour la prévenir. #12jours
L’hostilité en ligne : une violence insidieuse et inadmissible
À l’occasion des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, l’équipe du Conseil vous propose douze tableaux, douze visages d’une même réalité : l’hostilité en ligne. Aussi appelée cyberintimidation, cyberharcèlement, violence en ligne, cette forme de communication ancrée dans le sexisme entraîne des répercussions particulièrement néfastes pour les femmes. Véritable fléau social, l’hostilité en ligne appelle des solutions collectives pour que cesse enfin sa banalisation.
Une vidéo pour sensibiliser
Depuis la vague de dénonciations sans précédent qui a déferlé à la suite du mouvement #MoiAussi, on a pu observer une certaine prise de conscience collective à l’égard des violences conjugales et des agressions sexuelles. Cependant, pareille reconnaissance sociale doit aussi se faire pour les violences en ligne envers les femmes. De façon générale, les violences en ligne tendent à être niées et banalisées. La vidéo qui suit propose une incursion dans cette réalité. Elle rappelle que les comportements hostiles ayant cours sur le Web ne doivent plus être tolérés.
12 Journées d’action contre les violences faites aux femmes : un devoir de mémoire
Au Québec, du 25 novembre au 6 décembre, les voix s’unissent pour dénoncer les actes de violence commis envers les femmes. C’est en 1999 que l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Hautement symbolique, cette date vise à honorer la mémoire de María Teresa, Minerva et Patria Mirabal, trois sœurs de la République dominicaine, ferventes militantes pour la liberté, brutalement assassinées ce même jour de 1960 sur les ordres du chef de l’État, Rafael Leonidas Trujillo.
Le 6 décembre 1989, à l’École Polytechnique de Montréal, 14 jeunes femmes ont été assassinées simplement parce qu’elles étaient des femmes. À la suite de ce féminicide de masse, le Parlement du Canada a institué, en 1991, la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Cette journée pancanadienne permet non seulement à la population de se recueillir à la mémoire des disparues, mais également de mesurer l’étendue et la persistance de la violence, et l’importance d’adopter des mesures concrètes pour la prévenir et l’éliminer.
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